Wattmètre électrodynamique du Dr Bruger (330 W)

  • Wattmètre électrodynamique du Dr Bruger
(330 W)
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(330 W)
  • Wattmètre électrodynamique du Dr Bruger
(330 W)

N° d'inventaire 603.0626

Catégorie - instruments de mesure pour l'électrotechnique et accessoires

Vitrine BSP16

Constructeur Hartmann & Braun, Frankfurt a. M.

Pays DE

Datation 1890 - 1900 (dernière décennie du XIXe s.)

Dimensions ø base 200 mm H tot 240 mm

Wattmètre électrodynamique, à affichage par aiguille devant un cadran gradué linéairement
de 0 à 330 W. Pour courant continu et alternatif (valeur efficace).
Deux bobinages : un fixe toroïdal parcouru par le courant et l’autre, mobile, en forme de deux petits solénoïdes doubles coaxiaux diamétralement opposés, solidaires; ces petits solénoïdes tournent le long du tore et entraînent l’aiguille; ils sont alimentés de manière que dans chaque paire, on ait un pôle (par ex. S) entre les bobines et deux pôles (par ex. N) aux extrémités de la paire.
Une résistance bobinée (sous la base) de 2,3 kΩ était probablement utilisée pour fournir aux bobines mobiles un courant proportionnel à la tension; cette résistance est déconnectée.
Amortissement par courants de Foucault dans un disque d’aluminium tournant au dessus de deux aimants.

Usage principal
Laboratoire

Etat de conservation
Défectueux

  • Informations supplémentaires

    Inscriptions
    Hartmann & Braun, Frankfurt a. M.

    Remarques et commentaires
    Modèle rare !
    Le brevet (”Patent”) de 1885 (DE36654) en explique le fonctionnement.
    Figure au catalogue H&B de 1894, sous le nom de “Direct reading Electrodynamometer and Wattmeter (patent)”; No. 533, prix M. 340.

    Présenté à Chicago en 1893 (p. 164). Décrit en détails par Holzt en 1896. Le wattmètre présenté lors de l’exposition universelle de St. Louis (1904) lui ressemble extérieurement, mais le système de bobines est différent.

    D’après le brevet ainsi que d’après Holtz, chacune des deux petites bobines mobiles doubles est connectée de telle manière quu’elles possèdent les mêmes pôles intérieurs, ainsi que les mêmes pôles extérieurs (par ex. NS—SN).
    Le long solénoïde fixe se comporte comme un barreau aimanté, avec une aimantation, dans un sens ou dans l’autre, proportionnelle au courant qui traverse le bobinage.

    Chacun des petits solénoïdes mobiles se comporte aussi comme un petit aimant, avec son aimantation parallèle et coaxiale avec celle du solénoïde, subissant une force attractive ou répulsive selon sa position par rapport au centre du long solénoïde et selon le sens du courant dans la petite bobine. Au centre du solénoïde, la force est nulle; elle est maximum (en valeur absolue) aux deux extrémités.
    En additionnant les forces de signe opposé subies par les deux petites bobines, placées bout à bout, leurs centres étant séparés par une distance non nulle, il reste une force résiduelle relativement faible sur la paire de bobines mobiles, presque indépendante de la position de la paire le long du barreau.
    Ce principe de fonctionnement – certes original – a été rapidement abandonné.

    Bibliographie
    — “Patentschrift” DE 36554 accordée le 12.IX.1885 au Dr. Phil. Th. Bruger in Bockenheim-Frankfurt a. M.: “Neuerungen an elektrischen Apparaten mit Solenoidwirkung auf conaxiale [sic] Kerne”

    — German Exhibition — The World's Columbian Exposition (Chicago 1893)

    — Hartmann & Braun, Bockenheim-Frankfort o/M: Complete Catalogue
    of Electrical Measuring and Test Instruments (1894)

    — A. HOLZT: Die Schule des Elektrotechnikers, Bd. 1, S. 326, Fig. 236
    (Leipzig: Moritz Schäfer, ca. 1896)