Cylindre de pression en verre avec piézomètre d’Oersted
N° d'inventaire 603.0221
Catégorie Hydrostatique et hydraulique
Vitrine BSP04
Constructeur Inconnu
Pays ——
Datation 1870 - 1920 (fin XIXe - début XXe s.)
Dimensions Htot = 510 ; ø base = 220 mm Cyl. de verre : H = 330 mm; ø 52-86 mm
Appareil destiné à mesurer la compressibilité d’un liquide.
Le bulbe de verre prolongé par le tube capillaire est d’abord rempli du liquide dont on veut mesurer la compressibilité. La réduction du volume du liquide, sous l’influence de la pression, est indiquée par l’élévation du niveau d’une colonne de mercure dans le tube capillaire, qui repose en bas dans un godet de mercure.
L’avantage de cette construction est que seul le tube de verre extérieur, à paroi épaisse, doit supporter une pression importante.
Usage principal Démos ou TP
Etat de conservation Bon, mais écaille au bas du cylindre de verre épais, donc inutilisable. Il manque le manomètre.
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Informations supplémentaires
Inscriptions
Remarques et commentairesMode d’emploi :
Le bulbe de verre prolongé par le tube capillaire est rempli du liquide dont on veut mesurer la compressibilité (on procède comme pour le remplissage d’un tube de thermomètre, cf. Frick & Lehmann). On expulse un peu de liquide en chauffant légèrement, et on plonge l’extrémité ouverte du capillaire dans le godet de porcelaine préalablement rempli de mercure; en se refroidissant, le Hg monte de quelques cm dans le capillaire, pour qu’on puisse voir son niveau. On remplit l’appareil d’eau et on le ferme. On mesure (échelle graduée ou cathétomètre) l’élévation du niveau du Hg dans le capillaire due à l’augmentation de la pression provoquée par le mouvement du piston.
Avec un autre accessoire à l’intérieur (Müller-Pouillet, Fig. 306), cet instrument peut être utilisé comme appareil de compression de Magnus, pour démontrer la liquéfaction de gaz comme le gaz ammoniaque, le dioxyde de soufre, etc.
Deux modèles de piézomètres avec compression du liquide par un piston actionné par un volant à la base de l’appareil sont offerts par Leybold en 1927, au prix de RM 200 (sans manomètre).
Un piézomètre figure à l’inventaire de 1872, p. 5.
Appareil vidé de son eau et de son Hg le 30.IV.2004; vis dégrippées
Il manque un dispositif pour mesurer la pression.
La pleine course du piston actionné par la manivelle fait monter le niveau de l’eau dans le cylindre d’environ 5 mm.Bibliographie
— Inventaire ACV Bdd 157/4 (1872)
— H. C. OERSTED: Instrument pour mesurer la compression de l’eau
Ann. chim. phys. XXI (1822 )
— POUILLET, Lehrbuch der Physik (1843)
2. Bd. S. 24 und Taf. 18, Fig. 24 und 25
— FRICKs Physikalische Technik (6. Aufl., 1895) Bd. II, S. 285, Fig. 208 und 388, Fig. 328
— FRICK & LEHMANN: Physikalische Technik (7. A., 1905) Bd. I/2, p. 887-890
und S. 1019, Fig. 2786
(donne le mode d’emploi et explique la manière de remplir le capillaire)
— MÜLLER-POUILLETs Physik (10. Aufl., 1907), Bd. III, S. 268, Fig. 151
und S. 421, Fig. 306
— Physikalische Apparate – Einrichtungen und Apparate für den Physikalischen Unterricht sowie für Übungen im Praktikum;
3. Auflage; E. Leybold's Nachfolger A.-G., Köln-Berlin (1929)