Appareil de rotation électro-magnétique (aimant tournant autour de son axe)

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  • Appareil de rotation électro-magnétique (aimant tournant autour de son axe)

N° d'inventaire 603.0202

Catégorie Electro-magnétisme et induction

Vitrine BSP06

Constructeur L. Bonijol Genève (Plainpalais)

Pays CH

Datation 1830 - 1869 (2e tiers XIXe s.)

Dimensions Ht 275 mm base circulaire ø 83 mm

Appareil pour la démonstration de la rotation autour de son axe d’un aimant traversé par un courant sur la moitié de sa longueur.

Contacts supérieur et inférieur par des palettes métalliques tournant dans une rainure remplie de mercure.

Aimant tournant de 190 mm de longueur (pôle nord en bas et pôle sud en haut).
Support en bois et laiton.

Usage principal
Démonstrations de cours

Etat de conservation
Bon

  • Informations supplémentaires

    Inscriptions
    No de série: 241

    Remarques et commentaires
    Sur Louis BONIJOL (1796–1869):
    — Pogg. I-232; III-159
    “Mechaniker in Genf
    Verfertigte unter anderen Instrumente auch eins, mittelst dessen durch atmosphärische Elektrizität chemische Zersetzungen bewirkt wurden (Bibl. univ. 1830. XLV)”
    — Bull. Scientific Instr. Soc. No. 17 (1988) p. 14
    — INTERNET : B. s’est très tôt intéressé à la photographie et a fait un daguerreotype du pasteur Demole, de Genève, vers 1850; il a aussi été membre fondateur, en 1850, de la Société typographique de Genève.
    — Un artisan derrière chaque instrument - L’instrumentation scientifique à Genève
    (Brochure MHS- Ge, 2013)

    W. Sturgeon (1783-1850) décrit et montre cet appareil dans son livre de 1853 (3rd Memoir, dated August 1924, p. 98-100 and Plate 3, fig. 5). On peut donc le considérer comme l’inventeur (cf. communication privée de Paolo Brenni du 4.02.2017)

    De La Rive (Tome I, p. 243-5, fig. 106, 1854) montre un appareil presque identique à celui de Bonijol : le dessinateur l’avait-il sous les yeux?

    En France, cet instrument est appelé « appareil de Breton », d’après le nom de son constructeur Breton frères, actif à Paris au milieu du XIXe s.

    Un essai a montré qu’il faut un courant très important (> 10 A) pour faire tourner l’aimant !

    Bibliographie
    — W. STURGEON: Experimental and theoretical researches in electro-magnetism
    (London, published by subscription, Bury, 1850)

    — A. DE LA RIVE : Traité d'électricité théorique et appliquée (3 vols)
    (Paris : J. B. Baillière 1854 -1856 - 1858)

    Pour la théorie, voir par exemple :
    — W. EISENLOHR: Lehrbuch der Physik (8. A., 1860), S. 628
    donne une explication embarrassée
    — O.D. CHWOLSON: Lehrbuch der Physik (Übersetzt von H. Pflaum) Bd. IV.1, S. 773(Braunschweig: Friedr. Vieweg & Sohn A.G. 1908)
    — H. BOUASSE : Cours de magnétisme et d'électricité, 4e éd., 1ère partie
    (Paris : Delagrave 1921) Chap. XII, p. 371ff

    — Encyclopédie des instruments de l’enseignement de la physique du XVIIe au milieu du XXe siècle, vol. 3, p. 966
    (3 vols, ASEISTE - Niort, 2016)

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